l'adorable et son pendant, la grande mâchoire
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l'adorable et son pendant, la grande mâchoire
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l'adorable et son pendant, la grande mâchoire
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l'adorable et son pendant, la grande mâchoire
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l'adorable et son pendant, la grande mâchoire
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l'adorable et son pendant, la grande mâchoire
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l'adorable et son pendant, la grande mâchoire
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l'adorable et son pendant, la grande mâchoire
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l'adorable et son pendant, la grande mâchoire
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l'adorable et son pendant, la grande mâchoire
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savoir enjamber,
faire sans et faire avec.
hors le mensonge,
l'adorable,
et son pendant
la grande mâchoire,
il faut savoir ignorer,
faire sans
et faire avec.
tout est plat,
le monde tassé
empêche la marche
et quand baboum le torse
jusqu'à soulever la langue
par son dessous,
quand le baboum du torse
houle la viande bouche,
c'est pour le corps
le destin d'une journée,
il faut faire sans
et faire avec,
au moins jusqu'au matin.
les yeux sans accroches
et les mains fermées,
les yeux sans accroches
dans la paire qui fait face,
sans pitié,
sans souvenir,
sans mot aucun,
sans une pensée,
les yeux portés comme le nom
et le prix au kilo
d'une marchandise,
pointés sur soi
de cette façon
[DDEUUUXX EUROS
le chiffre et la devise,
et PLOUPLOUMOUSSE
de son prénom]
et la main
dépouille d'odeurs,
là pourtant, à portée,
mais sans odeurs,
tant pis,
faire sans
et faire avec.
hors le mensonge,
l'adorable,
et son pendant
la grande mâchoire,
les corps sont secs
jamais mouillés,
au revoir se dit
d'un coup de main
"ciao, on se dit".
il faut enjamber,
faire sans
et faire avec,
et merde
moi aussi
j'y arriverai.
à minuit on dort,
manger c'est trois fois jour,
l'eau deux litres à ce qu'on dit,
grand minimum,
les pieds se chaussent,
y a pas de rabe,
il faut faire sans
et faire avec.